Fiction de Mozart
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Ma fiction à moi ... -Partie 6.

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Elise
Nelly Salieri ♪
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Nelly Salieri ♪

Nelly Salieri ♪
♫ L'Ecrivaine ♫

Oh, attendez, petit problème technique, j'ai oublié de mettre un passage ! (Celui des retrouvailles de Mikele et Mariana, en plus !)
Je vais vous remettre toute la partie 6 en entier, d'acc ? Smile

https://mozartorfiction.forumgratuit.org

flavie mothe

flavie mothe
Claire Méline

mais c'est une blague ??? tu a oblié mon moment fare ??? lol
tu interré de le mettre !!! mdr

103Ma fiction à moi ... -Partie 6. - Page 5 Empty Tout depuis le début ... Mar 19 Avr - 10:21

Nelly Salieri ♪

Nelly Salieri ♪
♫ L'Ecrivaine ♫

- Monsieur… Mozart ?
Wolfgang se retourna, cherchant des yeux qui l’avait appelé, et il reconnut Constance.
- Oui ?
- Euh… Pourrais-je vous parler ?
Le musicien sembla un peu surpris, puis, finalement, accepta. Ils sortirent dans le jardin plongé dans la nuit, où leur souffle laissait de petits nuages de brume scintillants. Wolfgang attendit qu’elle se mette à parler.
- Et bien… Monsieur Mozart, je voulais vous dire que… commença-t-elle.
Ayant flairé le danger potentiel que présentait cette femme, Garance s’était glissée en douce derrière eux. Elle voyait le malaise de la jeune Weber, et le regard absent de Wolfgang. L’espagnole se prit à espérer qu’il pensait à elle.
- Constance, la coupa le musicien. Je vous apprécie beaucoup. Je ne voudrais pas vous faire faux bond, mais… Je suis pressé. Au revoir.
Et il partit, la laissant seule, dans le noir, dans le froid. La fureur monta en Constance comme jamais elle n’était montée. Elle eut envie d’hurler après cet homme. Garance vit son visage se décomposer sous l’effet de la rage, et elle retint un éclat de rire. La pauvre !



Un mois plus tard, le coq chanta un peu plus tôt que d’habitude, peut-être quelques minutes, du fait que l’été arrivait. Hélène se réveilla, s’étira, se frotta les yeux et bâilla un grand coup. Elle avait commencé à apprécier un tout petit peu la vie d’ici. Après tout, elle était bien installée, et sa sœur avait renoncé à s’installer là. Garance l’avait bien aidée pour la chasser, elle lui en était reconnaissante.
Elise Wagner s’était définitivement installée à l’auberge. Mariana et Hélène avait passé deux bonnes journées à lui emménager une chambre digne de ce nom. Elise y avait installé toute sa déco, où on trouvait notamment des bouquets de certaines fleurs plus ou moins fanées.
A ce propos, Demetrio Salieri avait disparu de la circulation allemande. Antonio avait dit qu’il avait du travail en Italie, et qu’il devait revenir rapidement. Elise ne demandait que ça.
En parlant d’Italie, Mariana, elle, se languissait de son amour secret. Elle tenait un journal intime qu’elle rangeait dans sa table de nuit, et Hélène se mordait les doigts à chaque fois que sa curiosité la poussait à aller le lire. Elle savait qu’elle n’en avait pas le droit, mais elle ne pouvait pas s’en empêcher ! Elle se prit même à espérer que Mariana s’en rende compte pour qu’elle le change de cachette pour qu’elle ne soit plus tentée.
Les deux gouvernantes étaient finalement restées plus que Cécilia ne le voulait au départ. Elles apportaient, à elle deux, une aide considérable à l’organisation de l’auberge, et demandait très peu en retour, puisqu’elles étaient logées et nourries.
Cécilia Weber désespérait de voir sa fille Constance sourire à un homme. Depuis que ce Mozart avais acheté une demeure non loin et qu’il ne lui rendait plus visite, Constance était terriblement malheureuse. Elle s’était dit à maintes reprises que ce n’était pas grave, qu’elle retrouverait l’homme qu’il lui fallait, mais son cœur ne voulait pas.
Eleonore, elle, ne se préoccupait pas plus des hommes que de son futur métier. Elle écrivait tout ce qui lui passait par la tête, et sa table de travail était envahie d’esquisses de roman qu’elle avait eu, qui étaient le fruit de plusieurs idées mélangées. Elle plaisait aux hommes, elle en était consciente, mais elle n’avait pas encore envie de s’en charger. Après tout, elle n’avait que vingt-quatre ans.
Aloysia était partie en Autriche avec son mari. En « lune de miel », sois dis-en. Personne ne le disait, mais tout le monde espérait, pour elle, qu’elle trouverait le moyen de s’en débarrasser d’une façon ou d’une autre. Et les lettres ambigües qu’elle envoyait à sa famille lui faisait comprendre qu’elle soutenait la même opinion.
Naomie Fellucci était surmenée, et à bouts de nerfs. Son frère lui en faisait voir de toutes les couleurs pour faire entrer sa compagne, Isobelle Delacour, au théâtre Salieri, mais Naomie refusait catégoriquement. Jamais elle n’avait accepté de français sur les planches de son théâtre, et ce n’était certainement pas son frère qui allait lui imposer la première ! Alors elle luttait contre lui, employant tous les arguments qu’elle pouvait, mais se sentait céder peu à peu. Elle priait le retour de Demetrio qui prendrait son parti, comme toujours.
Garance avait finalement fini par trouver l’Allemagne intéressante, et elle avait décidé de s’y établir. Ayant rendu une fière chandelle à Hélène en chassant sa sœur, la servante avait beaucoup insisté auprès de Cécilia Weber pour que la jeune espagnole puisse séjourner à l’auberge avec moins de frais que la normale. Après quatre jours de négociation ardue, Hélène avait enfin obtenu ce qu’elle voulait.
Tout allait bien à Mannheim. Plusieurs choses étaient souvent passées sous silence, mais les conflits les plus gros n’éclataient jamais au grand jour. Chacun s’arrangeait pour faire passer les rumeurs sans que cela ne fasse d’incident diplomatique important.
En ce lundi matin, alors que tout le monde vaquait à ses occupations, Elise errait sans but dans les parcs inutilement fleuris d’Allemagne. Inutilement, car personne n’était là pour apprécier les couleurs chatoyantes des fleurs. Elle s’assit sur un banc de bois et se plongea dans la contemplation d’un pigeon qui grignotait un bout de gravier. « Qu’est-ce que c’est bête, un pigeon », pensa-t-elle avant de se lever pour continuer sa balade mélancolique.
Ce qu’elle ignorait, c’était que, si elle était restée deux ou trois minutes de plus, elle aurait vu ce jeune italien arriver vers son banc pour s’y installer, papier à musique dans les mains. Ce jeune italien, Demetrio Salieri, aurait, lui aussi, souhaité la croiser. Mais on lui avait dit qu’elle était retournée dans son village d’origine. Il ne savait plus qui avait dit ça, mais il se souvenait que cette personne avait été incapable de lui donner son adresse. Il soupira, rejetant la tête en arrière.
Elise continua à déambuler toute la matinée, et décida de prendre son déjeuner dans un petit restaurant calme. Elle s’installa, et commença à manger, d’un œil distrait. Une fois de plus, si elle avait relevé le regard et s’était concentrée sur les passants, elle aurait pu apercevoir celui qui faisait battre son cœur.
Demetrio avait décidé de descendre la rue pour aller sur les berges du ruisseau, essayer d’y trouver un soupçon d’inspiration. Il se défit de ses chaussures et mit les pieds à l’eau. Il faisait bon, en cette matinée de juin, et aucun enfant ne pourrait l’éclabousser. De plus, il était dans un coin un peu reculé du ruisseau, que personne n’arpentait habituellement. Il prit alors la décision de piquer une tête.
Elise jeta un regard triste au ruisseau qui sillonnait plus bas, ressentant l’envie d’aller s’y baigner, mais elle renonça. Elle n’en avait finalement pas envie. Mais de quoi avait-elle réellement envie ? De rien. Ah, si… Animée d’une poussée d’adrénaline, elle se mit à courir vers l’auberge.
Demetrio sortit de l’eau trop froide, et s’allongea au soleil, son papier musique toujours vierge posé à côté de lui. Il allait renoncer, quand l’illumination lui vint. En haut, il marqua « Lettres à Elise », et il commença à écrire des notes, au fil de la plume.
Après s’être rapidement changée, la jeune Wagner monta à bord d’une calèche-taxi, qu’elle somma de l’emmener au centre équestre le plus proche. Le chauffeur de crut malin de dire que le plus proche était devant son nez, qu’elle avait deux chevaux en parfait état à utiliser, et que c’était seulement deux sous, mais le regard meurtrier de l’allemande le fit rapidement taire.
La calèche démarra en cahotant sur les pavés, et Elise s’en alla passer son après-midi parmi les chevaux, où elle se trouva apaisée et tranquille. Elle réussit presque à ne pas penser à Demetrio Salieri.
Celui-ci acheva sa partition lorsque le soleil commença à se décliner à l’horizon. Il roula le papier, et décida de le porter à l’auberge, où ils seraient sûrement dans la capacité de lui donner une adresse précise. Il décida de marcher pour apprécier l’air de cette magnifique fin d’après-midi, et entra dans l’auberge Weber.
Il se retrouva au cœur d’une vraie fourmilière. D’une main de maître, Cécilia indiquait tout ce qu’il y avait à faire. Le jeune italien ne comprenait pas ce qu’elle ordonnait, mais il vit qu’elle le faisait bien. Des filles Weber sortaient de partout, transportant robes, vestes ou chemises, des corbeilles pleines d’accessoires et de chaussures ou des bouquets de fleurs monstrueux. Il traversa l’autoroute de fille vers le comptoir, où Mariana était tranquillement en train de lire un livre, indifférente à l’agitation environnante.
- Bonjour, mademoiselle, dit-il. Est-ce que vous savez où je peux trouver Elie Wagner ?
Elle releva les yeux de son livre, dévisagea l’italien, et dit :
- Elle vient de sortir. Vous pouvez lui laisser un message.
Il ouvrit des yeux ronds.
- Elle vient de sortit ? répéta-t-il, éberlué. Mais je croyais qu’elle était rentrée chez elle !
- Elle est chez elle, monsieur.
Le cerveau du jeune homme retourna l’information dans tous les sens.
- Mais… Vous venez de me dire qu’elle venait de sortir …
Mariana leva les yeux au ciel, glissa un marque page dans son livre et se leva.
- Mademoiselle Wagner a décidé de s’installer ici pour y vivre. La chambre qu’elle louait avant est maintenant sienne. Elle en a fait l’acquisition. Maintenant, vous allez me laisser son message, avant que je ne m’énerve, merci.
L’italien lui tendit ses partitions à contrecœur, et Mariana les rangea sous le comptoir. N’ayant plus rien à faire là, elle chassa l’italien, qui sortit dans l’air chaud de cette fin d’après-midi rougeoyante.
Elise, à bord de sa calèche, rentra à l’auberge. Elle vit un homme en sortir, et crut le reconnaître. Etant trop loin pour bien distinguer on visage, elle en déduisit que ce n’était pas celui qu’elle espérait. « Si je commence à le voir partout, ça ne va pas aller », pensa-t-elle. Elle déplia le marchepied et descendit de la calèche, pour pénétrer dans l’auberge Weber, toujours aussi animée en vue de la préparation du bal.
En effet, Antonio Salieri avait demandé à Cécilia d’organiser une fête, qui précéderait peut-être celle de son mariage. Les Weber ayant une grande réputation des meilleures décorations et préparations festives, l’auberge était en ébullition. Il était hors de question que leur réputation soit rompue à cause d’un relâchement. Surtout qu’Antonio Salieri était un homme très important de Mannheim.
La jeune Wagner s’avança vers les escaliers, mais Mariana lui tendit des bouts de papier sans quitter des yeux son livre, trop absorbée dedans. Elise les prit, déconcertée, et monta dans sa chambre. Elle s’assit sur son lit, et lut :
- « Lettres à Elise », de D. Salieri.
Son cœur fit un triple saut périlleux dans sa poitrine, et elle courut dehors à la recherche de Mozart.

*

La nuit tombait quand Eleonore se décida enfin à quitter la maison, pour la première fois de la journée. Elle soupira, frissonna, et voulut faire demi-tour, mais une ombre attira son regard. Intriguée, elle se rapprocha, et vit un homme, qui faisait des ricochets sur le lac.
Il était habillé d’une tunique marron foncée, et d’un pantalon. Ses cheveux étaient blonds, un peu en bataille, et ses yeux bleus foncés. Il était mince, et semblait agile. Ses doigts étaient longs et fins, et il lançait les pierres sur l’eau avec une dextérité incomparable. Eleonore était sous le charme.
Le jeune homme se rendit vite compte qu’il était observé, et il prit peur. Il rangea ce qu’il lui restait de cailloux dans une sacoche qu’il avait à la taille, et prit sa lanterne, mais avant qu’il ne puisse prendre les jambes à son cou, Eleonore cria :
- Ne partez pas !
Il se retourna. La lueur de la lanterne brillait dans ses yeux de saphir, et rendait encore plus marquante la perfection de son visage. Il ne dit rien. Elle s’approcha. Il tourna les talons et s’enfuit. Eleonore l’appela deux ou trois fois, en vain. Elle se rendit compte que le soleil avait disparu. La chaleur de l’après-midi aussi. Dépitée, la tête basse, elle rentra à l’auberge, où la cohue qui avait régné toute la journée s’était un peu calmée. Cécilia s’était assoupie dans un des fauteuils de l’accueil, et Mariana avait laissé sa place à Hélène, qui discutait avec Garance. Celle-ci avait ramené ses cheveux bruns bouclés en une queue de cheval, tenue par un nœud rouge, de la même couleur que sa robe. Celle-ci était un peu dans le style des robes flamenco.
Eleonore alla dans la cuisine, attirée par l’odeur de la viande grillée, et s’assit à table, regardant Mariana qui, avec ses mains de maître, assaisonnait une salade de pâtes.
- Ca sent l’été, remarqua la jeune Weber.
- Non, rit la servante, ça sent l’Italie. Je n’ai utilisé que des produits de là-bas.
- Vous y avez toujours vécu ?
- Oui, et, après réflexion, j’aurais préféré y rester.
- Pourquoi ? s’étonna Eleonore, qui trouvait son pays comme le plus beau du monde.
- Je ne veux pas y retourner pour le pays. Juste pour… Les personnes que j’ai laissé là-bas.
- Pourquoi ne pas les faire venir ici ?
- Parce que j’ignore complètement où il habite.
Un sourire amusé se dessina sur les lèvres d’Eleonore.
- Où IL habite. Donc c’est un homme, qui vous démoralise à ce point ?
L’italienne se redressa d’un bloc, comme électrocutée, et devint rouge jusqu’aux oreilles. Elle marmonna quelque chose en italien qu’Eleonore ne comprit pas, puis elle dit :
- Si cela pouvait ne pas aller plus loin…
- Bien sûr, assura l’allemande. Vous avez ma parole.
« Dommage, pensa-t-elle, ça aurait mis un peu d’action ».
Un silence pesant s’installa entre les deux femmes, et Mariana demanda :
- Et vous, les hommes ? J’ai remarqué que vous plaisiez bien au boulanger d’en face.
Eleonore rit, et dit qu’elle avait choisi celui qu’elle voulait. Ce n’était qu’à moitié mensonge. Elle mourrait d’envie de revoir cet homme mystérieux.

Ϯ

Le lendemain au soir, le théâtre Salieri était plus que bondé. Des servants allaient en venaient de partout, prenant les manteaux des plus riches, portant des verres de champagne à tous, servant des petits gâteaux aux enfants. Ceux-ci s’amusaient à cache-cache dans l’immense bâtiment, qui offrait douze salles disponibles pour s’amuser. Tout le monde était en tenue d’apparat, tous plus élégants les uns que les autres, dans leurs robes multicolores ou costumes très chic. Des gens de tous les pays se présentaient à l’entrée, où Hélène et Mariana contrôlaient les invitations, dans leurs tenues de serveuse. Elles se forçaient à être tout sourire, mais regrettaient de rester là, dans le froid, alors que toutes deux auraient préféré rentrer pour se joindre aux danseurs qui occupaient la place. De là où elles étaient, elles entendaient à peine la musique, dirigée par Mozart. Garance restait à côté d’Hélène, et, entre deux invitations, elles s’amusaient à regarder les gens et à critiquer leur tenue, pour passer le temps. Mariana prêtait une oreille amusée à leurs propos, et se surprit à partager leur jeu en solitaire, dans sa tête.
Elise, un verre de champagne dans la main, sortit au bout d’une heure de fête. Encore une fois, elle se demanda si Demetrio serait là. Après tout, il lui avait emmené les partitions la veille, et elle osait espérer qu’il ne manquerait pas la fête de son frère ! Elle but une gorgée de champagne, et porta plus d’attention à la file des invités qui attendaient pour entrer. Elle vit quelques soldats royaux, puis but une nouvelle gorgée, avant de manquer de s’étouffer. Des soldats royaux !? Elle essaya de voir celui qu’ils entouraient, mais ils semblaient ne protéger personne. « Ah, ils viennent juste à la fête, ils n’accompagnent personne », se dit-elle.
Le froid eut raison d’elle, et elle rentra.
Aloysia, qui avait pu se débarrasser de ses fonctions de cantatrice pour la soirée, attirait des regards de bien des hommes, et elle ne semblait pas s’en plaindre. Elle dansa avec beaucoup d’entre eux, se réjouissant de la liberté de laquelle elle jouissait quand son mari n’était pas dans les parages. « Non, se dit-elle fermement, ne pense pas à lui, et profite de cette soirée ! ». Elle fit un petit sourire à Wolfgang, qui l’ignora royalement. Il regardait d’un œil mauvais celui qui dansait avec Garance. Les buffets se vidèrent rapidement, et la majorité des servants furent contraint de venir en aide aux cuisiniers pour les renouveler. Hélène se retrouva donc seule à l’entrée pour contrôler les invitations, quand Mariana dut porter secours aux serveurs de la salle.
Elise s’assit sur une des chaises du côté, et croisa les jambes, déterminée à ne pas se lever. Le destin en décida autrement, puisque Demetrio entra, en costume d’apparat, comme les autres. Pourtant, il ressortait bien plus. Elise lui sourit, et il le lui rendit. Il s’approcha, lui fit un baisemain, et l’entraîna sur la piste de danse.
Derrière un des buffets, Antonio regarda le nouveau couple se former avec un sourire. Ainsi, son petit frère avait enfin trouvé une compagne ! Il pria silencieusement pour que ça dure, puis il jeta un regard exaspéré à Naomie qui refusait une énième invitation à danser. Elle surprit son regard, lui tira la langue gentiment, et reporta son attention sur les valseurs.
Victoire traînait aussi par là, cherchant quelqu’un de qui elle serait susceptible d’attirer l’attention, et son regard tomba sur Demetrio. Une vague de jalousie s’empara d’elle. Elle avait pourtant convaincu cet imbécile d’Italien que cette femme avait déserté l’Allemagne ! Apparemment, les Italiens étaient moins naïfs que les français ou les allemands. Avec regret, elle se servit un cinquième verre de champagne. Elle ne savait même pas ce qu’elle venait fêter. Elle grommela quelque chose et s’assit négligemment sur un des sofas.
A l’entrée, Hélène s’en sortait avec peine. Les gestes étaient devenus automatiques : « Bonsoir, votre invitation, merci bonne soirée ». Elle n’avait rencontré aucune personne clandestine, et relevait un minimum la tête, comme lui avait conseillé Cécilia Weber.
- Bonsoir dit une voix masculine. Excusez-moi, je dois vous poser une question.
Hélène le regarda, et sentit son cœur défaillir. L’homme fit signe à deux hommes lourds comme des montagnes de ne laisser personne entrer, et il entraîna Hélène à l’écart.
- Excusez-moi, je n’en ai pas pour longtemps, mais je suis le Prince Christopher.
- Le… Le prince ?! s’exclama la servante.
- Taisez-vous ! Vous êtes la seule dans le secret. Si quelqu’un d’autre le sait, je saurais qui accuser. Compris ?
Elle acquiesça.
- Est-ce que j’ai l’air d’un homme normal ? Répondez franchement.
Elle le détailla des pieds à la tête, et bégaya :
- Je serais vous euh… Je m’ébourifferais un peu plus les cheveux, sinon, c’est bien… On dirait un duc allemand.
- Très bien. Bonne soirée.
Il la ramena à son poste, et entra, suivi des deux montagnes. La servante mit bien une minute avant de se remettre de ses tremblements, et continua à contrôler. La file semblait ne pas en finir, et elle commençait à avoir très froid aux mains. Elle souffla quelques secondes dedans, et continua son ingrat travail.
Les noms se succédaient, et un attira son attention. « Mikele Loconte ».
- Bienvenue, monsieur Loconte, merci d’avoir répondu à mon invitation, dit-elle avec un grand sourire.
- Ah, dit-il avec un accent italien qui réveilla quelque chose au fond de la servante, c’est vous qui m’avez envoyé la lettre ! Merci beaucoup, c’est adorable de votre part. Vous écrivez bien. Ca m’a fait…
Il mit sa main sur le cœur, et lui fit un clin d’œil. Ravie, elle le fit entrer, et retrouva sa mine d’enterrement en demandant l’invitation de celui qui suivait.



Garance, après avoir tourbillonné dans tous les sens, s’assit, à bout de souffle, sur une chaise. Elle demanda à une serveuse qui passait un jus de fruit quelconque, et elle s’empressa de le servir. L’espagnole le but d’une traite, et partit à la recherche de son cavalier. Elle remarqua que la musique n’était pas dirigée par le même, c’était maintenant un homme dans la cinquantaine. Elle fit le tour de la piste, à la recherche de l’homme avec qui elle dansait jusqu’à présent, mais ne le trouva pas. En revanche, elle vit Wolfgang sortir d’un couloir, le nez dans un mouchoir qui commençait à se teindre de rouge. A sa suite surgit enfin le prétendant de Garance, qui se jeta sur lui.
- Qu’est-ce qu’il s’est passé ? s’enquit-elle en voyant Wolfgang se diriger vers la sortie.
- Il est venu vers moi, m’a dit de te laisser tranquille, et d’autres trucs comme quoi je n’avais aucun droit sur toi, et… Ca m’a énervé.
- Tu l’as frappé ?! s’exclama-t-elle.
Elle n’attendit pas sa réponse, elle courut à la poursuite du musicien, plantant l’autre sur place, désemparé.

♥️

Mariana porta le plat de petit-four et épousseta son tablier avant de l’enlever. Elle allait rejoindre Hélène à l’entrée, quand quelqu’un plaqua ses mains sur ses yeux. Surprise, elle poussa un petit cri, et chercha à les enlever, mais la personne les maintenait avec puissance.
- C’est qui ? chuchota Mikele à son oreille.
Cette fois, c’est un cri de joie qu’elle poussa. Elle se retourna et se jeta dans les bras du jeune homme qui la serra contre lui. Ils avaient tous deux attendu ce moment depuis tellement longtemps…
Mikele était né en Italie et avait toujours vécu là-bas. Artiste peu connu, il aimait dessiner et sculpter, mais, depuis quelques temps, l’inspiration ne lui venait plus. Sa mère était décédée peu après le départ de leur gouvernante, car elle s’était retrouvée surmenée. La maison avait besoin d’un entretien intensif, et sa mère n’avait pu l’assurer. Depuis, son père s’était enfermé dans le silence le plus total, et Mikele n’avait repris goût à la vie jusqu’à l’arrivée de cette lettre, de la part de cette Hélène Maginot… Qui disait qu’il manquait à une certaine Italienne partie en Allemagne. Le jeune Italien ignorait que son amie de toujours, Mariana, était partie en Allemagne, mais il avait tout de suite su que c’était d’elle que parlait la lettre. Dans l’enveloppe, il avait aussi trouvé l’invitation.
Il huma les cheveux parfumés de Mariana, et mit fin à leur étreinte, pour qu’ils échangent un sourire. L’Italienne n’avait jamais été dans cet état d’euphorie délicieuse. En se prenant par la main, ils allèrent dans le jardin, où, curieusement, le froid n’agressa pas la peau des deux jeunes amants.



La file fut enfin épuisée, et Hélène, tremblant de froid, entra à l’intérieur, où la fête battait son plein. Des couples se formaient ça et là, et la servante s’approcha des bars, ou elle demanda un verre d’eau fraîche.
- Et bien, mademoiselle, dit l’homme qui tenait le bar. Vous semblez bien fatiguée, et ce n’est que le début de la soirée.
- J’ai juste froid, dit-elle.
Il lui servit un verre de champagne.
- J’avais demandé de l’eau, dit-elle.
- Certes, mais l’alcool, ça réchauffe !
Elle sourit, et le regarda plus attentivement. Il avait les cheveux longs, noués en une queue de cheval, et de magnifiques yeux gris, qui semblaient sonder son âme. A regret, elle détacha son regard du sien, et but une gorgée de champagne.
- Je m’appelle Dante Foster. Et vous ?
- Hélène Maginot, répondit-elle.
- Vous dansez ?
- Pas cette danse-là, sourit-elle. Je ne danse que la danse des paysans français.
Il sourit d’un air énigmatique, dit quelque chose à l’oreille de son collègue, et disparut. Hélène haussa les sourcils, étonnée qu’il la plante là aussi vite.
[youtube] https://www.youtube.com/watch?v=8-d_sEl2E5Q[/youtube]Musique à écouter en même temps !
Le groupe de musique classique avait laissé place à cinq musiciens celtiques. Victoire et Hélène échangèrent immédiatement un regard émerveillé, et se levèrent d’un bond. De la place s’était faite au milieu, parmi les nobles qui ne connaissaient pas cette danse, et les deux sœurs l’entamèrent, tapant dans les mains, tournant sur elles-mêmes d’un mouvement simultané, connaissant tous les pas pour les avoir mainte fois répétés étant jeunes. Les nobles les dévisageaient, et quelques servants s’étaient mêlés à elles.
La musique repartit, entraînant un solo au violon, et Hélène retrouva Dante, qui lui prit la main, pour l’entraîner parmi le groupe de danseurs. https://www.youtube.com/watch?v=FXSoGHZ6lYMA écouter en même temps ! 
La musique changea, et le style de danse aussi. La précédente était une ronde, celle-ci était une danse par duo. Victoire voulut danser avec sa sœur, mais Dante la devança. Dante et Hélène restèrent ensemble toute la soirée.

♠️

Elise et Demetrio avaient quitté la piste de danse au moment où le groupe avait changé. Main dans la main, sourires aux lèvres, ils se baladèrent dans les couloirs vides du théâtre, et entrèrent dans une salle toute aussi déserte. L’italien lui raconta qu’il aurait bien aimé suivre les traces de son frère dans le monde de la musique, mais il n’avait jamais réussi à se faire une place.
- Pourtant, la mélodie que vous m’avez écrite est magnifique.
Petite musique d’ambiance : https://www.youtube.com/watch?v=RvU2puniQEI
- Je n’ai pas de talent, Elise, je n’ai réussi qu’à écrire que quelques pièces qui resteront à jamais dans l’oubli.
- Je suis certaine que non.
- Entre nous… Les quelques musiques à peu près potable que j’avais réussi à créer, je n’ai pu que les vendre à d’autres qui en ont fait profit. Je suis un musicien raté.
- Non, ne dites pas ça…
Il sourit tristement, la regarda, et l’embrassa.

♥️

Aloysia, descendue de scène au moment où le groupe celtique l’avait remplacée, dégustait les petits fours apportés par les servants. Son chignon gigantesque avait manqué de renverser la bouteille de vin sur la table derrière elle une bonne douzaine de fois, et le pauvre homme guettait chaque mouvement de sa tête pour rétablir l’équilibre.
Mais elle, elle cherchait des yeux Wolfgang. Elle l’avait vu partir, saignant du nez, et espérait qu’il soit, à présent, revenu. Quand elle le repéra, elle eut mal au cœur. Il dansait parmi les serveurs avec une femme. Furieuse, elle se leva, bousculant la table ou la bouteille se renversa enfin. Elle traversa la piste de danse sans se faire trop écraser, agrippa le bras de Garance et la tira vers l’extérieur du théâtre. Wolfgang, surpris, voulut les suivre, mais il se retrouva coincé par les danseurs.
- Mais qu’est-ce qu’il vous prend ?! s’exclama l’espagnole une fois dehors, furieuse.
- C’est toi, qu’est-ce qu’il te prend ?! Tu n’as pas honte de piquer les fiancés des autres ?! explosa Aloysia.
Garance se retrouva prise de court. Elle allait dire quelque chose, mais la cantatrice poursuivit :
- Oui, madame, il m’a demandé en mariage, à moi ! Et je n’attends plus que de me débarrasser de mon fiancé actuel pour l’épouser !
Garance cherchait de l’aide du regard, implorant les gens présents qui tiraient sur leur cigare ou sur leur pipe, mais trop absorbés par leur conversation pour prêter attention aux cris d’Aloysia.
- Que je ne revoie plus jamais en sa compagnie, est-ce clair ?!
Garance n’était nullement intimidée par la conduite de la cantatrice, mais plutôt inquiète quant à son état d’ébriété. Mais quand elle saisit ce qu’elle était en train de dire, elle quand elle la reconnut, elle se fâcha.
- Oh, mais c’est toi, Aloysia Weber ! Justement, j’avais quelques petites affaires à régler avec toi !
Elle s’avança, l’air menaçant, et Aloysia recula.
- Parce que tu crois que la demande en mariage de MON Wolfgang est encore valable ? Parce que tu te dis sa fiancée ?! Et parce que tu oses me demander de ne plus l’approcher ?! Non, mais, mademoiselle Bourreau-des-cœurs, je te prierais d’ouvrir les yeux ! Tes petits sourires, tes petits battements de cils, là… Et bien, ça ne marche plus ! Wolfgang a compris ce que tu étais !
Isobelle, qui sortait à ce moment-là, vit les deux femmes face à face, et décida de suivre la scène plus attentivement. Aloysia, outrée d’être traitée de la sorte, ouvrit et ferma son éventail d’un geste sec, agacée.
- Un amour comme celui-là, beaucoup plus vieux que celui qu’il y a entre vous, ne se fane pas comme ça, ma chère ! (Isobelle, qui n’entendait pas grand-chose, tendit l’oreille) Il y a toujours eu quelque chose entre Wolfgang et moi, et ce n’est pas l’arrivée d’une petite espagnole qui va le changer !
- J’aimerais bien voir ça ! cracha l’autre. Wolfgang ne ressent plus rien pour toi.
- Ah oui ? Et comment peux-tu le prouver ? persiffla Aloysia. Il te l’a dit, c’est ça ? Mais les hommes n’assurent-ils jamais ne plus aimer la femme précédente ? Ouvre les yeux, pauvre fille !
- Ils sont assez ouverts pour voir l’horreur devant moi !
A ce moment, Wolfgang surgit par les grandes portes, repéra les deux femmes, voulut les rejoindre, mais Isobelle l’empêcha d’aller plus loin en lui faisant signe de se taire.
- Tu sais ce qu’elle te dit, l’horreur ?! se hérissa Aloysia.
- Tu le penses assez fort pour que je le sache !
La cantatrice se sentait profondément humiliée. Elle hurla de rage, et voulut se jeter sur Garance, mais celle-ci lui retint les poignets. Toute l’attention était maintenant sur elles.
- Maintenant, dit Isobelle à Wolfgang, vous pouvez y aller.
Il s’élança, sépara les deux femmes, et demanda des explications, mais celles-ci n’aboutirent jamais, puisque l’alarme incendie fut déclarée.

♦️

L’alarme incendie, à l’intérieur du théâtre, sema la panique. Seule Naomie restait calme, car elle avait préparé cette situations une bonne centaine de fois. En restant paisible, elle invita la foule à sortir de la salle. Certains couraient en hurlant, mais la jeune femme leur expliquait que le feu avait sans doute pris dans la réserve des décors, et qu’ils avaient une bonne heure avant que ça ne puisse les atteindre. Certains la regardaient comme si elle était folle, mais ne prirent pas la peine de poser plus de questions.
Le feu avait, en effet, prit dans la réserve des décors. C’était, malheureusement, l’endroit où s’étaient installés Elise et Demetrio, qui tentaient à présent d’enfoncer la porte, barricadée, comme tous les autres, par l’alarme incendie.
- Attends ! cria Elise pour essayer de couvrir le vacarme des flammes. Là ! J’ai quelque chose ! Une barre de fer !
- Passe !
Le jeune Italien fit un effort colossal, puis, dans un claquement de métal, la porte céda pour aller s’écraser dans le couloir.
- Cours ! cria-t-il en lui prenant la main.
Ils s’élancèrent à toute allure dans le labyrinthe de couloir, jetant, de temps autres, des coups d’œil par-dessus leur épaule, pour s’assurer qu’ils semaient bel et bien le feu.
Ils prirent à droite, puis à gauche, puis de nouveau à droite, suivant tous les panneaux marqués du mot « sortie ». Au bout du couloir les attendait une nouvelle porte close. Demetrio cria un mot en italien dont la traduction ne devait pas être très flatteuse, et se défonça l’épaule en essayant de traverser la porte. Il gémit en se tenant l’épaule, et Elise se précipita à son secours, cherchant un moyen de sortir. Elle avisa une petite fenêtre, mais se découragea en se disant qu’elle était bien trop haute et étroite. Alors, elle se concentra sur la porte blindée, et réfléchit. La force était inutile, alors elle chercha un moyen. Le seul qu’elle trouva fut de tambouriner la porte avec ses poings en criant au secours. Demetrio balbutia que ça servait à rien, mais la jeune femme trouvait qu’elle ne s’était pas assez battue pour se rendre. Puis, elle avisa la poignée. Elle se sentit très bête. Elle ouvrit la porte, alla relever Demetrio, le soutint jusqu’à ce qu’ils soient dehors et que la porte soit fermée. Antonio vint aider la jeune femme en prenant son frère, et Isobelle vint s’assurer que tout allait bien.




Bon, voilà tout depuis le début de la partie 6 (si vous vous ennuyez, vous savez quoi faire ! xP), et sans passages oubliés !
De plus, j'en ai rajouté !
Bonne lecture, et n'oubliez pas de mettre vos avis ! Smile

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Elise

Elise

Ouf!
J'ai bien cru que j'allais finir en barbecue!
J'adore, c'est trop super!

La solution la plus simple est souvent la meilleure!

Nelly Salieri ♪

Nelly Salieri ♪
♫ L'Ecrivaine ♫

Je ne t'aurais quand même pas laissée griller ! Very Happy
(En fait, je trouvais plus de solution, j'arrivais pas à trouver une idée pour vous sortir de là, alors j'ai opté pour la simplicité !) xD !

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flavie mothe

flavie mothe
Claire Méline

ha j'ai enfin retrouvé mon petit mikélé !!!
et tout le monde et saint et sauf !!
mais moi et mikélé on et ou ???

Nelly Salieri ♪

Nelly Salieri ♪
♫ L'Ecrivaine ♫

Naomie était maintenant en pleurs. Toutes ses créations et celles qu’on lui avait confiée étaient en train de brûler. Des gens essayaient de la réconforter, mais elle fut inconsolable. Mariana et Mikele, revenus en courant en voyant l’épaisse fumée noire s’élever, aidèrent les volontaires pour vider l’intérieur de tous les accessoires qu’ils pouvaient trouver. Dante était l’un de ses volontaires, et ce fut le premier à revenir avec les cheveux roussis. A partir de ce moment là, plus personne n’osa s’aventurer dans le grand bâtiment, au grand désespoir de la jeune Salieri, qui regardait, assise sur un trône en bois sauvé, son théâtre en proie aux flammes.
Eleonore compatissait, assise dans l’herbe, regardant tristement le toit s’effondrer au fur et à mesure. Beaucoup de monde avait déserté les lieux, mais il restait quand même une foule assez compacte. Tout d’un coup, quelqu’un attira le regard de la jeune Weber. Son homme mystérieux ! Sans réfléchir, elle se leva, et rattrapa l’homme qui assistait au spectacle aussi, les flammes dansant dans ses yeux bleus.
- Monsieur ! s’écria-t-elle.
Il la reconnut et lui sourit.
- J’espérais vous retrouver, mais ce n’est apparemment pas dans les bonnes circonstances, dit-il.
- On se moque des circonstances, non ?
- Pas toujours.
Elle sourit, mais il l’ignora, reportant son regard sur les flammes qui rongeaient à présent les cheminées.
- Qui êtes-vous ? demanda-t-elle, à présent certaine de l’avoir vu autre part que les deux fois précédentes.
- On m’appelle Chris, répondit-il. Mais je m’appelle Christopher.
- Ok, Chris, sourit-elle.
Une fois de plus, il ne fit pas attention à elle. Une des montagnes qui le suivait partout lui fit un signe de tête, et il fit tourna les talons. Eleonore soupira, et regagna sa famille, qui épongeait les larmes de Naomie.






Te voilà ! ^^

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Elise

Elise

Son homme mystérieux c'est... Le prince?!

Nelly Salieri ♪

Nelly Salieri ♪
♫ L'Ecrivaine ♫

Chuuut, personne ne le sait ! xD

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Elise

Elise

Ah, Oui... Mince!
Faudrait pas qu'ils découvrent son secret...
Mais une question me trotte dans la tete, Pourquoi se cache t'il?

Eleonore Weber

Eleonore Weber
~♪ La Mikelienne ♪~

Ouaiiiis xD

Nelly Salieri ♪

Nelly Salieri ♪
♫ L'Ecrivaine ♫

Il renie le fait qu'il soit futur roi, il ne le veut pas, mais, en même temps, il a toujours vécu dans cet univers. Pour moins passer pour un gros boulet qui ne connait rien à la vraie vie, il se cache.
C'est plus clair ?

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Elise

Elise

Ok, Merci!
Bon, je vais dodo Parce que demain: Tout une journée d'equitation!
Bonne nuit les filles!

Nelly Salieri ♪

Nelly Salieri ♪
♫ L'Ecrivaine ♫

Bonne nuit et bon courage ! =)

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Eleonore Weber

Eleonore Weber
~♪ La Mikelienne ♪~

Bonne nuit!
Hel: C'est déjà plus clair Smile Hiiiii la suiiite xD

Isobelle Delacour

Isobelle Delacour

Visiblement j'ai enormement loupé de choses, je suis passé du baisé Isobelle/Antonio aux preparatifs d'un "probable mariage" Oo

http://Myspace.com/marineleiris

Nelly Salieri ♪

Nelly Salieri ♪
♫ L'Ecrivaine ♫

kkkkiiiikou, entre Antonio et Isobelle, c'est assez sous-entendu, je n'ai pas fait avancer plus... :/

Mais je te promets de me rattraper, puisque j'ai des plans pour l'avenir ! Very Happy

Je répète que celles qui veulent des enfants doivent commencer à y réfléchir TRES sérieusement !

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118Ma fiction à moi ... -Partie 6. - Page 5 Empty Pitit bout de suite ... Mar 19 Avr - 22:36

Nelly Salieri ♪

Nelly Salieri ♪
♫ L'Ecrivaine ♫

Le lendemain matin, le petit-déjeuner était prêt bien plus tôt que d’habitude. Mariana avait été victime d’une crise d’insomnie, et elle avait été incapable de fermer l’œil le reste de la nuit. Elle en était à son quatrième café quand Isobelle se leva, les cheveux en bataille, la chemise de nuit froissée, les yeux bouffis par le sommeil, en train de s’étirer.
- B’jour, salua la française en s’asseyant. Bien dormi ?
Mariana, tremblant sous l’effet du café, la dévisagea, lui faisant comprendre que non.
- Ah, dit-elle. Vous êtes restée tard, à l’incendie, hier soir ?
- J’ai du éloigner pas mal d’enfants, répondit la servante. Mais je suis rentrée globalement tôt par rapport à certains qui y sont restés.
- Ah.
Elle bâilla une nouvelle fois, et se servit du café en se frottant les yeux.
- Et vous ? demanda Mariana. Bien dormi ?
- Ouais…
Elle bâilla une nouvelle fois et but une gorgée de café. Antonio entra, déjà habillé, l’air préoccupé.
- Bonjour tout le monde, dit-il en entrant.
Il embrassa sa fiancée, se servit un gâteau, et sortit immédiatement. Mariana interrogea Isobelle du regard, et celle-ci répondit par un haussement d’épaules. Eleonore entra, aussi un peu affolée, à moitié coiffée, prit une tasse, et sortit. Trente seconde plus tard, elle entra de nouveau, remplit la tasse, et sortit, plus lentement, pour ne pas renverser. Puis arriva Mikele. « Même au réveil il est charmant », pensa l’Italienne avec amusement. Il prit place non loin de Mariana, et elle lui servit une tasse de café, comme elle le faisait à l’époque où elle travaillait pour sa famille. Reconnaissant le geste, il sourit, et prit sa main.

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Isobelle Delacour

Isobelle Delacour

Non non j'ai pas dit que je nous voyez pas assez, jdit juste que j'ai louper plein de truc en lisant (encore et toujours) trop vote ^^

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Nelly Salieri ♪

Nelly Salieri ♪
♫ L'Ecrivaine ♫

Ah, d'accord ! Very Happy
Néanmoins... C'est vrai que je n'ai pas fait grand chose entre Antonio et Isobelle :/

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flavie mothe

flavie mothe
Claire Méline

super j'ador !!!

Elise

Elise

J'ai loupé un prit bout!
Crotte!
Sinon c'est trop bien, comme d'hab!

Nelly Salieri ♪

Nelly Salieri ♪
♫ L'Ecrivaine ♫

famille. Reconnaissant le geste, il sourit, et prit sa main.
Elise entra, Eleonore à sa suite. Toutes deux avaient des mines d’enterrement.
- C’est quoi, ces têtes ? s’étonna Isobelle, qui s’était retournée.
- Mère fait une crise de nerf, annonça la jeune Weber en s’asseyant à côté de Mikele.
- Et tous les Salieri sont partis au théâtre, dit tristement Elise en posant sa tête dans ses mains.
- Un café ? proposa l’Italienne, qui tenait toujours la main de Mikele.
- Avec plaisir, répondirent les deux femmes à l’unisson.
La servante remplit deux tasses, lâchant avec regret la main de son bel Italien, et leur tendit. Elles la remercièrent, et Eleonore but une gorgée. Elle s’était fixé un objectif : retrouver son homme mystérieux.



Christopher faisait à présent les cent pas dans son immense chambre. Etant le prince héritier du royaume d’Allemagne, il se répétait sans cesse ne pas être fait pour ce métier là. Il jeta un œil par la fenêtre et vit la troupe de troubadours qui avait animé la soirée donnée pour le roi la veille, quitter l’enceinte de son château. Il avait évidemment honte d’avoir fait défaut à ses parents pour l’anniversaire de son paternel, mais s’il y avait bien une chose dont il avait horreur, c’était les repas de famille !
Son père n’avait pas cherché à le contacter ce matin-là, et Chris imagina deux possibilités. Soit son père dormait encore, soit il n’avait même pas remarqué qu’il était absent la veille.
Il s’inquiéta aussitôt pour le théâtre qui avait brûlé. Il espérait qu’il n’y aurait pas trop de pertes, sinon, c’était dans l’argent du royaume que les Salieri allaient piocher pour le réparer !
Contrarié, il s’assit sur son siège, et se releva aussitôt. Trop de choses l’agitaient pour qu’il puisse rester assis. Il alla ouvrir sa fenêtre, et hurla en voyant qu’un oiseau s’était posé sur le bord. L’animal prit peur et s’envola immédiatement. La porte de la chambre s’ouvrit dans un vacarme assourdissant, faisant sursauter le prince, et quatre soldats armés jusqu’aux dents entrèrent dans la pièce.


Pitit bout de suite ! Dites-moi ce que vous en pensez ! ^^

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flavie mothe

flavie mothe
Claire Méline

super comme d'abe'
etmoi je voulais pas la laché la main a mikélé !!! lol

Nelly Salieri ♪

Nelly Salieri ♪
♫ L'Ecrivaine ♫

Attention, c'est bientôt l'ouverture de la partie 7 ! (Déjà ?! Oo)

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