Fiction de Mozart
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Fiction de Mozart
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Ma fiction à moi ... -Partie 5

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Isobelle Delacour
Nelly Salieri ♪
6 participants

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Nelly Salieri ♪

Nelly Salieri ♪
♫ L'Ecrivaine ♫

Hélène s’était de nouveau endormie sur le comptoir, et Mariana entra, une lettre dans la main. Elle la posa sur le tas de lettre à poster déjà important. Elle remua Hélène, qui sursauta.
- Quoi ? Oui ?
- On ne dort pas pendant le service, mademoiselle, rit-elle. Tu veux que je te remplace ?
La rouquine fit « non » de la tête, puis regarda l’italienne, et se rappela soudain quelque chose.
- Oh ! s’exclama-t-elle. Tu as reçu du courrier !
Le cœur de l’Italienne fit un triple bond, tandis que la servante lui tendait un petit paquet.
- Tu sais d’où ça vient ? s’enquit-elle.
- Non, pas du tout, répondit-elle. Pff, je m’ennuie…
Mais Mariana ne l’écoutait plus. Elle regardait l’écriture de son adresse. La calligraphie était celle d’un homme. Un jeune homme. Elle déchira le papier qui l’entourait, imaginant tout ce que ça pouvait être…
Des pots de confiture. De la part de son frère. Oui, elle aurait dû s’y attendre. Ses épaules s’affaissèrent. Pourquoi avait-elle espéré quoique ce soit de la part de Mikele ? Elle n’avait été que sa servante. Un objet. Elle se passa la main dans les cheveux, tic qu’elle avait quand elle était contrariée, puis s’assit dans un fauteuil. Quelqu’un entra.
Les cheveux maintenant noués en une tresse impeccable, vêtue d’une robe grise argentée, dont les petits cristaux projetaient sur les murs des dizaines de petites lumières aux couleurs des arcs-en-ciel, Naomi Fellucci s’avança. De ses mains gantées de noir, elle sortit un bout de parchemin impeccablement plié, et le tendit à Hélène, qui lut le nom de la cliente.
- Pour une semaine, dit cette dernière en réajustant son chapeau noir. S’il vous plaît.
A ses oreilles brillaient des diamants aux milles facettes, qui faisaient ainsi briller ses yeux bleus pétillants. De son teint pâle, elle faisait ressortir son rouge à lèvre, mettant ainsi en valeur la finesse de ses lèvres, la beauté de son visage.
- Euh… D’accord, fit Hélène. Chambre… 27. Voilà la clé.
La cantatrice la remercia, puis prit son sac et monta. Mariana attendit qu’elle ait disparu à l’étage, pour s’exclamer :
- Ben dis donc, celle-là ! Elle sait comment se mettre en valeur !
- Elle a de quoi, en même temps, dit Hélène, amère.
L’italienne leva les yeux au ciel.
- Tu sais ce que c’est, ton problème ? Tu te sous-estimes trop.
- Bah. J’ai des antécédents valables.
- Ah oui ? Et quoi donc ?
Elle ne répondit que deux mots, qui convainquirent Mariana de ne pas poser plus de questions :
- Ma sœur.
L’italienne inspira bruyamment. Des gens se laissaient pourrir la vie par leur famille. Elle, elle l’avait quittée bien tôt, la sienne. A une époque, elle avait même pensé à changer de nom. Mais le garder était un affront de plus à sa famille. Et puis, elle en gardait tout de même une trace, au fond d’elle, de cette façon.
- Pff, je m’ennuie, répéta Hélène, en posant sa tête dans ses bras.

* * *

La calèche se gara enfin devant l’auberge, et Antonio répéta son théâtre pour faire descendre la jeune française.
- Vous savez monter à cheval ? s’enquit-il.
La question surprit Isobelle. Les souvenirs revinrent à sa mémoire instantanément. Elle revoyait les images terrifiantes de sa dernière expédition en cheval, et bredouilla :
- Oui, mais euh… Pas en robe…
Le musicien sourit, et elle annonça qu’elle allait se changer. Elle se précipita dans l’auberge, rencontra le regard meurtrier d’Hélène, et monta le marches. Elle troqua sa robe contre une tunique noire, un pantalon en daim et un gilet de laine. Après mûre réflexion elle prit aussi une écharpe.
Elle traversa l’auberge dans l’autre sens, rencontrant une nouvelle fois le regard meurtrier de la rouquine, et rejoignit Antonio, qui n’avait pas bougé, lui sourit. On la croirait dans son élément, habillée ainsi. Il glissa une pièce dans la main du conducteur de calèche, et il les aida à détacher les deux bestioles. Ensuite, ils poussèrent le véhicule tout le long de la rue pour la ranger dans un endroit où elle ne gênerait personne. Enfin, le conducteur se dirigea vers un café, et le couple (enfin, non, le début de couple), rejoignit les chevaux.
Isobelle, tremblante à l’idée de remonter sur un animal, elle mit un pied dans l’étrier et se hissa dessus. Antonio, lui, fit ça tout naturellement. Il montait tous les jours, c’était donc plus évident. Après un regard complice, ils firent avancer leurs chevaux dans la petite ruelle, jusqu’à un champ désert. Antonio fit sauter son cheval par-dessus la barrière, Isobelle jugea plus sage de la contourner.
- La dernière fois que je suis montée sur un cheval, j’avais seize ans, dit-elle.
Le compositeur s’arrêta, puis fit tourner son animal vers elle. Elle regardait l’herbe, triste.
- Il y avait des attentats terroristes, dans ma région, poursuivit-elle. Des soldats royaux sortaient de partout et tuaient tous ceux qui avaient, à un moment ou à un autre, voulu protester contre le Roi.
Sa voix se chargea de chagrin, mais Antonio ne bougea pas, attentif.
- Mes parents en faisaient partis. Forcément, pour les soldats, moi aussi. Je prenais mon cours d’équitation, ils ont surgis. Le cheval a été plus courageux que moi. Il s’est mis à galoper, je crois que j’y étais pour quelque chose, mais je ne contrôlais rien. Même pas mes muscles. Ils ont abattu le cheval et… (Elle frissona). Je suis tombée dans le ruisseau, plein à cette saison-là. Il était prêt à déborder, et l’eau était trouble.
Ce fut au tour du musicien de frissonner. Il imaginait un peu la scène. Isobelle, plus jeune, tombant à cheval, roulant sur elle-même, dévalant une pente rocheuse et tombant dans de l’eau vaseuse et glaciale…
- Je n’avais plus d’air, mais j’ai attendu deux minutes avant de remonter. Ma vue se brouillait, mon cerveau demandait de l’oxygène.
Elle se tut.
- Et … ? risqua-t-il.
- Je suis remontée à la surface. Ils m’attendaient. Ils se sont jetés sur moi, et j’ai dû nager parmi les algues visqueuses. Ce n’était rien à côté de l’horreur qui m’attendait auprès des soldats. Alors j’ai nagé tout ce que j’ai pu. Et ils ont abandonné.
Le tableau d’horreur se tut dans l’esprit du musicien, et il fit avancer son cheval lentement vers la jeune femme.
Il la força à le regarder, et plongea ses yeux dans les siens. La tristesse en disparut.
- Merci, dit-elle en souriant.
Il se pencha en avant, et ils s’embrassèrent. Elle ne sut plus qui avait été chercher le premier, mais les autres s’ensuivirent naturellement. Le cheval d’Antonio piaffa d’impatience, et voulut avancer, mettant ainsi un terme à l’étreinte des deux amants.


Voilà ! Pour l'instant, j'en suis là, (Non, non, tapez pas, la suite arrive !), et la suite est pour bientôt !
Laissez ABSOLUMENT vos avis, ils comptent beaucoup pour moi ! Et critiquez, aussi !

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Isobelle Delacour

Isobelle Delacour

je sais je radote ... la suite !!! la suite !!! Ps : Super forum tongue) I love you

http://Myspace.com/marineleiris

Nelly Salieri ♪

Nelly Salieri ♪
♫ L'Ecrivaine ♫

Merci ! (C'est étrange, j'allais justement poster la suite ! Razz )



* * *

Hélène entra dans la cuisine, et huma avec plaisir l’odeur de chocolat qui persistait. Elle loucha sur le plat prêt, mais décida de mettre un torchon dessus pour ne pas être tentée. Déjà qu’il n’y avait pas grand-chose…
Le soleil du crépuscule entrait par les rideaux orangés, projetant une lumière vive dans toute la pièce. Remotivée par cette ambiance estivale, elle se remonta les manches et se mit au travail. Une heure plus tard, trois gros poulets étaient au four, dorant avec paresse, les bulles d’huile éclatant ça et là autour d’eux. Hélène ne se donna pas le temps de souffler : elle se mit à peler les patates avec entrain.
Garance entra alors dans la pièce embaumée de chocolat, et huma avec délice. Elle jeta un œil circulaire autour d’elle pour chercher le gâteau, et se rendit compte que l’objet qu’elle convoitait était bien dérobé aux regards.
- Salut ! lança Hélène. Tu viens manger ? C’est pas encore prêt, je te préviens.
- Non, c’était le pouvoir du chocolat qui m’appelait, rit la jeune femme. Tu veux que je t’aide ?
- Non, c’est bon, refusa poliment la rouquine. J’essaie d’être engagée pour ça.
- Vie bien ennuyeuse.
- Je ne te le fais pas dire.
Garance s’assit en face de la jeune servante, qui ne voulut pas qu’un silence s’installe.
- Tu viens d’où, toi ? s’enquit la servante en reprenant une patate.
Elle hésita, puis répondit :
- Théoriquement, je n’en sais rien du tout. J’ai des racines espagnoles, ça, c’est sûr. Mais après… Je ne sais pas de quelle origine étaient mes parents.
Hélène fut attristée. Elle avait connu une histoire semblable. Enfin… A quelques éléments près.
- Bah, tu sais, j’ai appris à vivre sans. On m’a placée dans un couvent (elle fit la grimace), et puis, me voilà. Je me suis enfuie, je ne les supportais plus. Attends, écoute un peu ça ! Elles croyaient que je faisais de la magie parce que je parlais en espagnol ! Il faut le faire !
Hélène reconnut qu’elles allaient un peu loin, et Garance continua de raconter que tout le monde, au couvent, l’évitait au maximum, parce qu’elle ne répondait de rien, et parce qu’elle parlait, au début, espagnol. Puis, elle s’était fait au français, mais toujours pas aux consignes. Et enfin, une nuit, elle s’était enfuie. Depuis, elle vagabondait dans les villages, guettant sans cesse les petites inattentions des vendeurs au marché qui lui permettait de se nourrir, pour vivre. « Ah, pensa Hélène, c’est pour ça qu’elle est d’une maigreur maladive ».Puis Garance changea de ton. Elle raconta qu’elle avait découvert un homme qui lui plaisait, et qu’elle avait l’intention de faire en sorte qu’il change sa vie.
- Un homme ? se réjouit la servante.
Puis son visage s’assombrit. Elle craignait d’une nouvelle rivale pour Antonio.
- Si, répondit l’espagnole, l’air rêveur. Un autrichien, je crois. Bref.
La rouquine fut soulagée.
- Et toi, ta famille ? demanda l’espagnole. Je t’ai entendue plusieurs fois mentionner ta sœur, mais on ne sait toujours pas ce qu’elle a fait pour te rendre aussi peu sûre de toi.
La française se renfrogna. Cette conversation là, elle l’aurait évité pour tout l’or du monde.
- Et bien… commença-t-elle. Je te raconte quoi en premier ?
- Ta sœur.
Hélène fit la grimace.
- Ma sœur s’appelle Victoire. Elle a trois ans de plus que moi. On a grandi ensemble, dans la vieille maison de nos parents. Pour s’en sortir le mieux qu’on pouvait, dans la vie, on faisait de l’agriculture, et les marchés.
Elle frissonna. Elle n’aimait pas du tout se rappeler sa sœur.
- Le problème, c’est que, au marché, il y avait beaucoup de jeunes hommes. Qui convoitaient ma sœur. Tu m’étonnes ! Elle est blonde et bien formée : les hommes n’allaient pas cracher dessus. Et puis, elle avait cette réputation de femme très facile. Donc, forcément, ça attirait.
Garance se taisait, attendant la suite de l’histoire.
- C’est comme ça que naquit la réputation des Maginot. Oh ! Et quelle réputation ! Je te laisse imaginer.
- Quand tu dis « des Maginot », ça veut dire toi et ta sœur ?
- Tu as tout compris.
Elle détourna le regard. Garance essaya de ne pas imaginer ce qui avait pu se passer, et essaya de changer de sujet :
- Et tes parents ?
Hélène sourit tristement.
- Assassinés. Enfin, non, pas exactement. Ma mère a eu plusieurs amants…
« Comme quoi, songea Garance, telle mère telle fille ».
- … Qui pensaient qu’elle n’était pas mariée. Quand ils s’en sont rendu compte, ils l’ont provoqué en duel sur la place du marché. Mon père n’était vraiment pas un bon escrimeur. Il s’est fait tuer. Puis ma mère a cherché à refaire sa vie. Elle est tombée sur un homme –le forgeron, en fait-, qui était très violent.
Elle se tut. Mais Garance ne voulait pas s’en arrêter là.
- Je ne sais pas. Je ne sais pas si elle s’est suicidée ou s’il l’a tuée. En fait, j’ai juste retrouvé le journal qu’elle tenait, quand elle était en vie.
- Et le forgeron ?
- Il est parti. Je n’ai plus jamais eu de nouvelles depuis.
Garance sortir de sa rêverie, et remarqua à peine qu’Hélène avait fini d’éplucher les pommes de terre. La servante se leva, nettoya les détritus, et s’employa à écraser les féculents pour en faire de la purée. A ce moment, Constance entra, revêtue d’une robe rouge et noire, d’un chapeau rouge où était accrochée une petite voilette noire, admirablement bien maquillée, avec ses lèvres repassées d’un rouge flamboyant, ses yeux d’un trait fin de crayon noir, ses paupières d’un dégradé du rouge au noir.
- Et bien, mademoiselle, plaisanta Garance. Ce n’est pas la journée du mauvais goût, aujourd’hui, à ce que je sache !
La jeune Weber éclata de rire, et prit place à côté de l’espagnole, tandis qu’Hélène continuait son ingrate besogne.
- C’est si horrible que ça ? s’enquit Constance.
- Pas du tout, répondit-t-elle franchement. Cela vous met bien en valeur, c’est superbe.
La jeune Weber sembla satisfaite, et se leva pour mettre le couvert. Là, Wolfgang entra. Et la chaleur générée par le four n’était en rien coupable du rouge qui gagna les joues de Constance. Elle était tellement surprise qu’elle faillit lâcher la pile d’assiette qu’elle tenait dans les mains.
Lui ne les regardait pas. On voyait encore le chemin des larmes sur ses joues creusées. Il s’assit à côté de Garance, et glissa ses doigts dans les siens, tout naturellement.
Constance crut qu’elle allait faire un meurtre.
Mais peut-être étaient-ils juste amis ? Elle ne perdait pas espoir de plaire un jour à ce jeune musicien.
Soudain, celui-ci releva la tête, et reconnut Constance. Il arracha sa main à celle de l’espagnole.
- Constance ?! s’exclama-t-il.
Il la détailla de la tête aux pieds, et un sourire illumina le visage de la jeune Weber. Lui sembla perplexe. Hélène et Garance suivaient la scène avec beaucoup d’attention, mais toutes deux n’étaient pas de même nature. Garance pour voir si elle devait établir un plan pour se débarrasser de Constance, et Hélène par simple curiosité.
A ce moment, Cécilia entra, l’air affamé et préoccupé.
- Ben dis donc ! s’exclama-t-elle. On a une femme qui vient d’arriver, là, il y a deux minutes, j’vous dis pas !
- Qu’est-ce qu’elle a ? demanda Garance.
- Des vêtements très moulants, de la peinture sur le visage et des chaussures montantes.
Hélène se mit brusquement à pâlir.
- Qu’est-ce que tu as ? s’étonna Constance.
- C’est… bredouilla-t-elle. Enfin… Je crois que c’est…
Elle se leva de sa chaise, blanche comme la mort, et se dirigea en titubant vers la porte. Priant de toutes ses forces pour que ce ne soit pas elle, elle gravit les marches qui l’emmenaient à l’accueil. Quand elle la vit, elle voulut disparaître six pieds sous terre (♫), mais Victoire lui tendit les bras pour qu’elle s’y réfugie, comme quand elle plus petite. Hélène sentit les larmes lui monter aux yeux. Non… Victoire ne pouvait pas être ici. Ce n’était pas possible. Elle ne pouvait pas lui gâcher sa vie partout, quand même !
- Et bien, Hélène ? Tu n’as pas l’air contente de me voir.
« Oh non, pensa celle-ci. Si tu savais, ma vieille, tout ce que je ferais pour te voir disparaître… »
- Si, mais je suis surprise. Tu n’étais pas avec le proprio du théâtre ?
- Oh, lui ? Non, depuis, j’ai été avec Marc. Tu sais, le boulanger ? Ah ! Et Loan, aussi, son apprenti.
Hélène eut envie de vomir.
- Et comme je m’ennuyais, je me suis dit que j’allais venir te voir !
« Les hommes d’Allemagne ne sont pas forcément mieux que les français. Tu ferais mieux de retourner là-bas. »
- Ca ne va pas ? Tu ne dis rien.
« Si tu savais tout ce que j’avais à te dire… Tu ne vois pas que tu entraves constamment ma vie privée ? »
- Si tu veux que je parte, tu peux me le dire, tant pis. J’aurais juste dépensé de l’argent pour rien.
« Oh oui ! Vas-y, la porte de sortie est grande ouverte ! »
-Non, s’entendit-elle dire. Tu es la bienvenue ici.
Victoire s’approcha, un grand sourire aux lèvres, et la serra dans ses bras. La vérité, c’était qu’elle s’était faite chasser de chez elles. La maison avait été rachetée, pour une modique somme d’argent, qui visait à la sortir un peu de la misère. Mais une fois dehors, elle s’était rendue compte qu’elle ne pouvait plus rien faire. Elle avait bien tenté le boulanger et son apprenti, mais aucun d’eux n’avaient pu l’accueillir chez eux. Donc elle s’était résignée à rejoindre sa petite sœur, dans les contrées inhospitalières d’Allemagne –pays qu’elle détestait-, où elle devrait vivre. En espérant y trouver du travail, de plus.
Hélène se défit de son étreinte, et tourna les talons. Une brusque nausée s’était emparée d’elle. La tête lui tournait.
Elle passa la soirée dans sa chambre.

Et voilà, j'ai perdu toute l'avance que j'avais... Crying or Very sad



Dernière édition par HeleneSalieri le Mer 13 Avr - 21:19, édité 1 fois

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Isobelle Delacour

Isobelle Delacour

J'ai un sixième sens huhu Toujours aussi génial !! Par contre tu pourrais remettre le liste des personnages (ainsi que les membres qui les incarnent) stp sur le premier chapitre ? Cette "pause" m'a fait perdre le fil Sad Ouiiii je sais jsuis chiante Embarassed

Et je viens de capter un truc, d'enregistrer sur le forum ya toi ... et moi xD

http://Myspace.com/marineleiris

LolitaScorned

LolitaScorned

Ah, c'est toujours aussi bien, on voit beaucoup ma petite Garance dans le chapitre & la soeur d'Hélène est ... Spéciale ? I love you

Nelly Salieri ♪

Nelly Salieri ♪
♫ L'Ecrivaine ♫

Oui, c'est vrai, la soeur d'Hélène est...Comment dire ? Spéciale ! (Vous avez toute compris ce qu'elle était).

Bon, je me remets au boulot, et je vous préviendrais quand il y aura la suite ! Wink

(Et oui, je vais faire un petit topo des personnages Very Happy)

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7Ma fiction à moi ... -Partie 5 Empty Voilà un peu de suite ... Jeu 14 Avr - 1:33

Nelly Salieri ♪

Nelly Salieri ♪
♫ L'Ecrivaine ♫



Pendant ce temps, à table, les rires et les conversations fusaient de tous les coins. La table semblait déjà plus organisée : Isobelle et Antonio étaient assis en côté, les joues rosies, Demetrio était près de Cécilia, en face d’Elise qui, elle, tentait au maximum d’éviter le regard du jeune italien. En parlant d’italien, Mariana était accoudée à la table, le regard dans le vague, sûrement près de son amoureux secret. A côté d’elle, Constance discutait timidement avec Wolfgang qui, lui, préférait échanger avec Garance, assise de l’autre côté de lui. Victoire était installée entre Sophie et Josépha qui se disputaient un morceau de pain, Eleonore, pas loin, achevait une cuisse de poulet conséquente sans trop de mêler de ce qui se passait autour. En revanche, Naomi louchait sur les doigts huileux de ceux qui mangeaient avec les doigts.
- Et bien, mademoiselle ? Vous ne mange pas ? s’étonna Cécilia, qui voyait très peu Mariana manger. Vous n’aimez pas ?
- Si, si, répondit l’italienne, mais j’ai du mal avec la cuisine à l’huile.
- Spécialité espagnole, annonça Garance.
- Peut-être. C’est pour ça que j’ai du mal.
Elle mangea encore une cuillère de purée, puis renonça. Elle avait le ventre trop noué.
- Veuillez m’excuser…
Elle se leva et quitta la table. Cette musique qui lui tournait dans la tête lui donnait la migraine. Elle s’allongea sur son lit, et sursauta quand elle entendit quelqu’un bouger, à côté d’elle.
- Qu’est-ce que tu fais ? demanda Hélène, qui était couchée dans son lit.
Mariana posa la main sur son cœur, pour le calmer.
- Tu m’as fait peur ! Je ne savais pas que tu étais là !
- Jusqu’à preuve du contraire, c’est aussi ma chambre…
- Oui, je sais, mais je ne savais pas que tu étais montée si tôt.
Hélène haussa les épaules, et retourna la tête dans l’autre sens, dans son oreiller.


Voilà, je n'ai pas plus pour l'instant ! Dites-moi si des trucs ne vous conviennent pas ! Smile

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Eleonore Weber

Eleonore Weber
~♪ La Mikelienne ♪~

Wazaaaaaaaaaaaaaa! La pauvre j'imagine pas le choc qu'elle a du avoir affraid Tu peut me faire intervenir un peut plus? I love you I love you

Elise

Elise

Elysya7 a écrit:Wazaaaaaaaaaaaaaa! La pauvre j'imagine pas le choc qu'elle a du avoir affraid Tu peut me faire intervenir un peut plus? I love you I love you

Tu m'étonnes!
Sinon juste un petit message de I-am-a-Salierienne pour te soutenir!
Wink

Eleonore Weber

Eleonore Weber
~♪ La Mikelienne ♪~

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flavie mothe

flavie mothe
Claire Méline

oua j'ador !!!
tu écri tro bien !!!
le suspéce tout !! génial Very Happy

Elise

Elise

Oh! Stp!
Continue cette fiction!
Elle est tellement trop géniale!
C'est une des seules à l'époque de Mozart!

13Ma fiction à moi ... -Partie 5 Empty =) Lun 18 Avr - 9:04

Nelly Salieri ♪

Nelly Salieri ♪
♫ L'Ecrivaine ♫

Compte sur moi ! Sortie de la 6ème partie dans ... Disons dix minutes ? Voire quinze. D'acc tout le monde ? Very Happy

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Elise

Elise

Oh'! Merci!
T'es la meilleure!!

Eleonore Weber

Eleonore Weber
~♪ La Mikelienne ♪~

Ben oui que c'est la meilleure Smile

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