Naomie et les autres Salieri ne trouvèrent, heureusement, aucune victime, à leur grand soulagement. Au début de la matinée, un jeune homme charmant que personne ne connaissait était venu, un grand blond aux yeux bleus, mais il était aussitôt parti pour l’auberge des Weber, suite aux conseils de la vieille Irma. Naomie rit intérieurement, puisqu’elle savait ce qu’Irma avait dit au beau jeune homme. Si tu veux une femme, va à l’auberge là-bas. Il serait bien surpris de découvrir le genre de femme qui l’attendait !
Elle donna un coup de pied négligent dans un bout de bois qui alla percuter la jambe de Demetrio.
- Oups, désolée !
Son frère lui fit signe que ce n’était rien, puis se rapprocha d’elle.
- Qu’est-ce que tu attends pour te trouver un mari ?
- Ah non ! Tu ne vas pas t’y mettre, toi aussi, quand même !
- Ecoute, Naomie…
- Non ! Je vous ai dit que si je m’intéresse à un homme, vous le saurez, mais, là, ce n’est pas le cas !
Demetrio n’insista pas. Il connaissait l’entêtement de sa sœur. Celle-ci prit son bloc-notes et s’en alla faire l’inventaire de ce qui lui restait. Seuls les décors manquaient à l’appel, ainsi que les fauteuils et les meubles qui étaient installés dans la salle où le feu était né. Naomie émit un soupir de soulagement. Elle avait craint des pertes bien plus importantes.
- Bonjour, mademoiselle, dit Merwan Foster. Je suis désolé, je suis un peu en retard…
- Ne vous en faites pas, damoiseau, dit-elle en souriant, l’état des lieux est terminé. Vous pouvez vaquer à vos occupations.
- Je n’en ai pas, répondit-il. Je peux peut-être vous aider à nettoyer ?
- Avec plaisir.
Merwan s’arma d’un balai, et, maladroitement, dépoussiéra le sol de la partie du théâtre encore debout, sous le regard amusé de Naomie.
- On voit que vous ne faites pas ça souvent, rit-elle. Votre femme s’en charge-t-elle.
- Elle le ferait, si j’en avais une, répondit-il.
- Oh ? Vous n’en avez pas ? s’étonna-t-elle.
Il fit « non » de la tête, et lui sourit, tout en continuant à balayer.
- Mais c’est sur le point de changer, dit-il.
Elle comprit qu’il ne parlait pas d’elle par son regard rêveur, et se désintéressa du jeune homme.
Oui, elle voulait bien trouver un mari, mais elle n’avait pas l’intention d’aller le chercher. Elle était bien trop occupée avec son théâtre, même si celui-ci était en grande partie en cendres. Beaucoup d’habitant de Mannheim arrivaient pour s’assurer de l’état du théâtre et proposer leur aide. C’est ainsi que, à la fin de la journée, une soixantaine de personnes travaillaient à la reconstruction du théâtre. La façade commençait à se dessiner, et Naomie fronça les sourcils en voyant qu’elle était différente de celle qu’elle avait avant.
- Bah oui, ma p’tite dame, dit l’architecte, qui s’était chargé des dessins, quand elle lui fit la remarque. Mais une touche de modernisme, c’est pas mal, non plus !
Elle lui fit un regard de la mort qui tue, mais il ne flancha pas. Alors, elle céda, persuadée de conduire son théâtre à la faillite.
- Ce n’est jamais que la façade, la rassura Antonio. Il y a encore pleins de murs pour se rattraper.
Bon, voilà un GROS bout de suite, dites ce que vous en pensez, mais autre chose que "c'est bien" ou "c'est super", parce que les avis critiques ou un peu élaborés m'intéressent un peu plus ! xD
(Et je pense que je laisse assez de temps entre deux publications pour que vous puissiez me faire ça ! xD)
Elle donna un coup de pied négligent dans un bout de bois qui alla percuter la jambe de Demetrio.
- Oups, désolée !
Son frère lui fit signe que ce n’était rien, puis se rapprocha d’elle.
- Qu’est-ce que tu attends pour te trouver un mari ?
- Ah non ! Tu ne vas pas t’y mettre, toi aussi, quand même !
- Ecoute, Naomie…
- Non ! Je vous ai dit que si je m’intéresse à un homme, vous le saurez, mais, là, ce n’est pas le cas !
Demetrio n’insista pas. Il connaissait l’entêtement de sa sœur. Celle-ci prit son bloc-notes et s’en alla faire l’inventaire de ce qui lui restait. Seuls les décors manquaient à l’appel, ainsi que les fauteuils et les meubles qui étaient installés dans la salle où le feu était né. Naomie émit un soupir de soulagement. Elle avait craint des pertes bien plus importantes.
- Bonjour, mademoiselle, dit Merwan Foster. Je suis désolé, je suis un peu en retard…
- Ne vous en faites pas, damoiseau, dit-elle en souriant, l’état des lieux est terminé. Vous pouvez vaquer à vos occupations.
- Je n’en ai pas, répondit-il. Je peux peut-être vous aider à nettoyer ?
- Avec plaisir.
Merwan s’arma d’un balai, et, maladroitement, dépoussiéra le sol de la partie du théâtre encore debout, sous le regard amusé de Naomie.
- On voit que vous ne faites pas ça souvent, rit-elle. Votre femme s’en charge-t-elle.
- Elle le ferait, si j’en avais une, répondit-il.
- Oh ? Vous n’en avez pas ? s’étonna-t-elle.
Il fit « non » de la tête, et lui sourit, tout en continuant à balayer.
- Mais c’est sur le point de changer, dit-il.
Elle comprit qu’il ne parlait pas d’elle par son regard rêveur, et se désintéressa du jeune homme.
Oui, elle voulait bien trouver un mari, mais elle n’avait pas l’intention d’aller le chercher. Elle était bien trop occupée avec son théâtre, même si celui-ci était en grande partie en cendres. Beaucoup d’habitant de Mannheim arrivaient pour s’assurer de l’état du théâtre et proposer leur aide. C’est ainsi que, à la fin de la journée, une soixantaine de personnes travaillaient à la reconstruction du théâtre. La façade commençait à se dessiner, et Naomie fronça les sourcils en voyant qu’elle était différente de celle qu’elle avait avant.
- Bah oui, ma p’tite dame, dit l’architecte, qui s’était chargé des dessins, quand elle lui fit la remarque. Mais une touche de modernisme, c’est pas mal, non plus !
Elle lui fit un regard de la mort qui tue, mais il ne flancha pas. Alors, elle céda, persuadée de conduire son théâtre à la faillite.
- Ce n’est jamais que la façade, la rassura Antonio. Il y a encore pleins de murs pour se rattraper.
Bon, voilà un GROS bout de suite, dites ce que vous en pensez, mais autre chose que "c'est bien" ou "c'est super", parce que les avis critiques ou un peu élaborés m'intéressent un peu plus ! xD
(Et je pense que je laisse assez de temps entre deux publications pour que vous puissiez me faire ça ! xD)