- Monsieur… Mozart ?
Wolfgang se retourna, cherchant des yeux qui l’avait appelé, et il reconnut Constance.
- Oui ?
- Euh… Pourrais-je vous parler ?
Le musicien sembla un peu surpris, puis, finalement, accepta. Ils sortirent dans le jardin plongé dans la nuit, où leur souffle laissait de petits nuages de brume scintillants. Wolfgang attendit qu’elle se mette à parler.
- Et bien… Monsieur Mozart, je voulais vous dire que… commença-t-elle.
Ayant flairé le danger potentiel que présentait cette femme, Garance s’était glissée en douce derrière eux. Elle voyait le malaise de la jeune Weber, et le regard absent de Wolfgang. L’espagnole se prit à espérer qu’il pensait à elle.
- Constance, la coupa le musicien. Je vous apprécie beaucoup. Je ne voudrais pas vous faire faux bond, mais… Je suis pressé. Au revoir.
Et il partit, la laissant seule, dans le noir, dans le froid. La fureur monta en Constance comme jamais elle n’était montée. Elle eut envie d’hurler après cet homme. Garance vit son visage se décomposer sous l’effet de la rage, et elle retint un éclat de rire. La pauvre !
♪
Un mois plus tard, le coq chanta un peu plus tôt que d’habitude, peut-être quelques minutes, du fait que l’été arrivait. Hélène se réveilla, s’étira, se frotta les yeux et bâilla un grand coup. Elle avait commencé à apprécier un tout petit peu la vie d’ici. Après tout, elle était bien installée, et sa sœur avait renoncé à s’installer là. Garance l’avait bien aidée pour la chasser, elle lui en était reconnaissante.
Elise Wagner s’était définitivement installée à l’auberge. Mariana et Hélène avait passé deux bonnes journées à lui emménager une chambre digne de ce nom. Elise y avait installé toute sa déco, où on trouvait notamment des bouquets de certaines fleurs plus ou moins fanées.
A ce propos, Demetrio Salieri avait disparu de la circulation allemande. Antonio avait dit qu’il avait du travail en Italie, et qu’il devait revenir rapidement. Elise ne demandait que ça.
En parlant d’Italie, Mariana, elle, se languissait de son amour secret. Elle tenait un journal intime qu’elle rangeait dans sa table de nuit, et Hélène se mordait les doigts à chaque fois que sa curiosité la poussait à aller le lire. Elle savait qu’elle n’en avait pas le droit, mais elle ne pouvait pas s’en empêcher ! Elle se prit même à espérer que Mariana s’en rende compte pour qu’elle le change de cachette pour qu’elle ne soit plus tentée.
Les deux gouvernantes étaient finalement restées plus que Cécilia ne le voulait au départ. Elles apportaient, à elle deux, une aide considérable à l’organisation de l’auberge, et demandait très peu en retour, puisqu’elles étaient logées et nourries.
Voilà, désolée pour l'attente !
La suite ne va pas tarder !
Bonne lecture à toutes, et n'oubliez pas de mettre ce que vous en pensez !
Wolfgang se retourna, cherchant des yeux qui l’avait appelé, et il reconnut Constance.
- Oui ?
- Euh… Pourrais-je vous parler ?
Le musicien sembla un peu surpris, puis, finalement, accepta. Ils sortirent dans le jardin plongé dans la nuit, où leur souffle laissait de petits nuages de brume scintillants. Wolfgang attendit qu’elle se mette à parler.
- Et bien… Monsieur Mozart, je voulais vous dire que… commença-t-elle.
Ayant flairé le danger potentiel que présentait cette femme, Garance s’était glissée en douce derrière eux. Elle voyait le malaise de la jeune Weber, et le regard absent de Wolfgang. L’espagnole se prit à espérer qu’il pensait à elle.
- Constance, la coupa le musicien. Je vous apprécie beaucoup. Je ne voudrais pas vous faire faux bond, mais… Je suis pressé. Au revoir.
Et il partit, la laissant seule, dans le noir, dans le froid. La fureur monta en Constance comme jamais elle n’était montée. Elle eut envie d’hurler après cet homme. Garance vit son visage se décomposer sous l’effet de la rage, et elle retint un éclat de rire. La pauvre !
♪
Un mois plus tard, le coq chanta un peu plus tôt que d’habitude, peut-être quelques minutes, du fait que l’été arrivait. Hélène se réveilla, s’étira, se frotta les yeux et bâilla un grand coup. Elle avait commencé à apprécier un tout petit peu la vie d’ici. Après tout, elle était bien installée, et sa sœur avait renoncé à s’installer là. Garance l’avait bien aidée pour la chasser, elle lui en était reconnaissante.
Elise Wagner s’était définitivement installée à l’auberge. Mariana et Hélène avait passé deux bonnes journées à lui emménager une chambre digne de ce nom. Elise y avait installé toute sa déco, où on trouvait notamment des bouquets de certaines fleurs plus ou moins fanées.
A ce propos, Demetrio Salieri avait disparu de la circulation allemande. Antonio avait dit qu’il avait du travail en Italie, et qu’il devait revenir rapidement. Elise ne demandait que ça.
En parlant d’Italie, Mariana, elle, se languissait de son amour secret. Elle tenait un journal intime qu’elle rangeait dans sa table de nuit, et Hélène se mordait les doigts à chaque fois que sa curiosité la poussait à aller le lire. Elle savait qu’elle n’en avait pas le droit, mais elle ne pouvait pas s’en empêcher ! Elle se prit même à espérer que Mariana s’en rende compte pour qu’elle le change de cachette pour qu’elle ne soit plus tentée.
Les deux gouvernantes étaient finalement restées plus que Cécilia ne le voulait au départ. Elles apportaient, à elle deux, une aide considérable à l’organisation de l’auberge, et demandait très peu en retour, puisqu’elles étaient logées et nourries.
Voilà, désolée pour l'attente !
La suite ne va pas tarder !
Bonne lecture à toutes, et n'oubliez pas de mettre ce que vous en pensez !